C’est un jeu traditionnellement jouer en Inde, dont le nom signifie qui a quatre pieds.
Matériel :
- Carton (pour l’échiquier)
- Crayon
- 3 dés
- 4 pions par joueur·euse (1 couleur par joueur·euses)
Il est facile de dessiner l’échiquier sur du carton, ou au sol. Celui-ci ressemble beaucoup au plateau de jeu des petits chevaux.
Les joueur·euses s’assoient à chaque extrémité de la croix de l’échiquier. S’ils et elles jouent à quatre, chacun·e est le partenaire de la personne en face.
Chaque pièce doit parcourir le parcours extérieur de la croix dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et revenir au centre par la ligne restante du joueur (la ligne rose ci-dessus). Elle s’appelle le ghar, c’est-à-dire le couloir de la maison.
Les pions partent de la case inférieure située à gauche du ghar du joueur. Comme au jeu de petits chevaux, on additionne les points de chaque dé pour faire progresser un seul pion ou bien on les considère séparément pour avancer deux ou trois pions. Mais on ne peut avancer plusieurs pièces avec les points d’un seul dé, ni diviser à sa guise le total des trois dés.
Les mises à mort
Le long du parcours, on tue les pions ennemis en s’arrêtant sur les cases où ils se trouvent. Lorsqu’on se contente de les dépasser, ils sont indemnes. Le·a joueur·euse qui a tué un pion rejoue aussitôt.
Un pion tué doit recommencer son parcours en partant du centre (le char-koni) et en descendant son ghar.
Lorsque deux joueurs seulement s’affrontent, les cases marquées d’une croix (comme sur l’exemple ci-dessus) servent de refuge : les pions qui s’y trouvent ne peuvent être tués. Les pièces ennemies qui n’auront pas le nombre de points suffisant pour les dépasser resteront derrière.
Les pions groupés
On peut grouper ses propres pions par deux ou trois sur une même case. Leur progression sera alors plus rapide : un double 3, par exemple, fera avancer deux pions groupés de 6 cases. Si l’on tire des dès les chiffres 3, 2, 5, les deux pions pourront avancer ensemble de 10 cases. Un coup de dés amenant trois 4 permettra d’avancer trois pions groupés de 12 cases ou deux pions groupés de 8 cases (4 x 2) et un pion seul de 4 cases.
Mais il n’est pas toujours possible de maintenir ensemble des pions groupés et l’on peut les séparer lorsqu’on le désire.
Les pions groupés ne peuvent être tués que par un nombre égal ou supérieur de pions groupés ennemis ; ils sont à l’abri des pions individuels qui seront bloqués derrière eux tant qu’ils n’auront pas le nombre de points suffisant pour les dépasser.
Fin de partie
Lorsqu’un pion a fait le tour de l’échiquier, il rentre dans son ghar (couché pour le différencier des pions partants). Là, il se trouve en sécurité et ne peut plus être tué.
Il est nécessaire d’avoir le nombre exact de points pour atteindre le char-koni, point final de la course.
Un pion arrivé au but peut ressortir pour tuer un adversaire, mais il devra alors effectuer un second tour.
Le caupur se joue aussi en équipes : lorsqu’un joueur a rentré toutes ses pièces, il continue à lancer les dés pour faire avancer celles de son partenaire.
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