La comptine et le personnage servent très souvent de berceuse pour aider les enfants à s’endormir.
REFRAIN:
Marchand marchand
De sable qui passe
Marchand marchand
De sable est passé
—
Ferme ferme les volets
Les yeux ferment les volets
Quand on tire les rideaux
C’est l’heure du dodo
—-
REFRAIN: Marchand marchand etc..
—-
Ferme ferme les volets
Les yeux ferment les volets
Quand on éteint le soleil
C’est l’heure du sommeil
—-
REFRAIN: Marchand marchand etc..
—-
Ferme ferme les volets
Les yeux ferment les volets
Fini c’est fini la fête
C’est l’heure de la ronflette
—-
REFRAIN: Marchand marchand etc..
Les origines de la légende
« Avoir du sable sous les yeux » est une expression qui indiquait que les yeux commençaient à piquer de fatigue et qu’on allait rapidement s’endormir.
Paru en 1817, « L’homme au sable » de E.T.A Hoffmann est la nouvelle qui popularise le mythe. Le marchand de sable est alors un personnage inquiétant qui vit dans l’imaginaire d’un héro au bord de la folie. C’est cette version qui reste dominante dans beaucoup de pays.
En France, le personnage est devenu ce qu’il est aujourd’hui en France par le biais de la série télévisée « Bonne nuit les Petits » où il accompagnait Nounours, Nicolas et Pimprenelle entre 1962 et 1973.
Pour référence :
Si le Sandman anglais diffère peu de notre Marchand de sable français, il reste une figure un peu angoissante du nom de Sandmännchen en Allemagne. Là-bas aussi, il eut droit à son heure de gloire télévisée, mais il y apparaissait grincheux et antipathique.
Au Québec, son équivalent est un vieux vagabond maléfique appelé le Bonhomme Sept Heures, dont la mission est de faire peur aux enfants qui ne dorment pas.
Quant au Pedro Chosco espagnol, il se révèle très efficace pour endormir les enfants de sa douce voix grave… mais il s’en sert aussi pour séduire les dames !
Il n’y a guère qu’au Portugal et au Danemark qu’on le retrouve sous les traits d’un personnage réellement bon enfant… Bien qu’extrêmement timide et tellement silencieux qu’il est impossible à repérer, le João Pestana portugais est attendu chaque nuit avec impatience. Et dans l’un de ses contes, Andersen invente un elfe prénommé Ole Lukøje (« Œil Fermé » en français) qui endort les petits danois d’un souffle dans le cou avant d’accompagner leur sommeil de jolies histoires.
0 commentaire