Pour identifier les droits fondamentaux de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant
Tour du monde pour nos droits, et le respect ou non respect de ceux-ci.
L’une des personne participant au jeu lit une information tirée de la presse, ou des ONG, sur un droit bafoué, ou respecté dans un pays. Les participant·e·s doivent alors retrouver de quel droit il s’agit.
Une fois trouvé, les participant·e·s peuvent alors coller le droit en question sur une carte du monde. La carte correspondant au droit est collée sr la partie du monde d’où l’article est tiré.
Chaque recherche de réponse peut être compléter par une discussion un débat mené par une personne ne participant pas à l’activité (animateur·rice, parent, enseignant·e, etc…).
C’est un jeu de coopération. C’est-à-dire qu’il n’y a pas d’équipes, tous les participant·e·s gagnent ensemble, ou perdent ensemble. Et surtout, les participant·e·s doivent s’entraider et réfléchir ensemble pour trouver la bonne réponse.
1- Les Nations Unies et leurs partenaires humanitaires sont profondément préoccupés par les allégations de décapitations et les informations non vérifiées faisant état de l’utilisation d’enfants soldats au Mozambique, a déclaré jeudi Stéphane Dujarric, porte-parole en chef du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. (Source: Agence de presse Xinhua – 09/04/2021)
2- « L’Union africaine (UA), en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT), a lancé l’Année internationale pour l’élimination du travail des enfants en Afrique par un événement virtuel de trois heures mercredi » (Source : Fratmat.info – 1/04/2021)
3- Crée au mois de décembre, la brigade « égalité filles/garçons » du lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles, rassemble déjà une quarantaine d’élèves tous les mardis midi. Autour d’ateliers, de rencontres et de débats, secondes, premières et terminales réfléchissent ensemble sur les problématiques liées au sexisme. Une activité extrascolaire que les élèves attendaient depuis longtemps, selon leurs professeurs. (Source : PositivR – 14/04/2021)
4- Un an après le début de la crise sanitaire, parents, élèves et enseignants étaient en droit d’espérer des conditions d’enseignement à distance décentes. Depuis la rentrée de septembre, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, le répète : « Nous sommes préparés à tout« . Visiblement non : l’intendance numérique ne suit pas, bugs à répétition, les serveurs ont été saturés mardi 6 avril.
« On se moque de nous et de nos enfants, s’agace la présidente de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) de Moselle, Christelle Carron. Le jour J, rien n’est prêt ! Comment peut-on ne pas anticiper un afflux de connexions ? A croire que nos enfants ne méritent pas cette anticipation ! » Même grogne du côté des personnels de l’Education nationale. « Tout le travail fait et la motivation des équipes ont été mis à mal en deux heures de temps« , déplore la proviseure du lycée Gustave Eiffel de Cernay (Haut-Rhin), Isabelle Marchand. (Source : France 3 Grand Est – 7/04/2021)
5- La Suisse compte environ 9000 enfants handicapés en âge préscolaire (0 à 4 ans). Une étude de l’organisation de défense des personnes handicapées Procap montre que les offres d’accueil de jour destinées à ces enfants sont insuffisantes en Suisse, et très variables selon les cantons. Avec d’ailleurs d’énormes différences dans l’offre et le financement des places d’accueil, selon Alex Fischer, responsable de la politique sociale chez Procap interviewé par la «NZZ am Sonntag». (Sources : MSN actualité – 18/04/2021)
6- En 2019, cinq courts-métrages, une campagne d’affichage, des poèmes, des slogans et un concours de dessins avait été mis sur pied par les élèves de 4e « espagnol » ; un projet mené par Isabelle Guillaume-Berteau et baptisé « Au Jardin des Plantes, on sème et on récolte la bonne entente ». « Les 28 élèves avaient été très impliqués et le résultat était de bonne qualité. Ils ont poursuivi le projet en classe de 3e et sont devenus des porte-parole de la cause auprès de tous les élèves de l’établissement en présentant leurs films dans toutes les classes. Nous sommes impressionnées par leur engagement. »
Fort de cette précédente expérience très porteuse au sein de l’établissement, Isabelle Guillaume-Berteau et Viviane Chapel-Joris ont tout d’abord encouragé l’expression libre. Et à la suite des échanges, les élèves de 5e ont tous souhaité que leurs messages – sur la lutte contre le harcèlement entre les murs des établissements scolaires – soient portés par différents canaux à l’image de leurs aînés. Ils ont décidé de monter des vidéos courtes via leurs smartphones après avoir écrit les scénarios, d’écrire une chanson dont ils composeront la musique, de réaliser des affiches avec des slogans percutant et de distribuer une fiche questionnaire établie par leurs soins. Les 500 élèves du collège ont eu la possibilité de remplir cette fiche, de façon anonyme, qui mentionnait trois questions : « Avez-vous été victime ou auteur de harcèlement ? », « Quels étaient les protagonistes ? » et « Quelles solutions ? ». (Source : La Nouvelle République – 19/04/2021)
Réponses
Dans chacun des onglets ci-dessous vous trouverez un élément de réponse concernant le ou les droits mis en valeur dans l’article correspondant. Vous y trouverez aussi des éléments pour comprendre le lien entre le droit et l’article.
Enfants soldats
Le droit mis en valeur ici est le droit à la protection en temps de guerre. LA Convention Internationale des Droits de l’Enfants dit : « Chaque enfant doit être protégé de la guerre et de ses conséquences, comme être réfugié, blessé, prisonnier ou obligé de travailler pour une armée ».
L’exploitation d’enfants en tant que soldats dans des conflits armé est un crime, mais est pratiqué dans beaucoup de pays en conflits encore aujourd’hui.
Le droit mis en valeur dans cet article est le droit à la protection contre le travail dangereux.
Ce que cet article raconte va même plus loin puisque l’UA et l’OIT ont décidé de travailler pour que les enfants n’est plus à travailler du tout pour subvenir à leurs besoins. C’est un travail qui va durer plusieurs années pour permettre aux enfants et donc à la société dans laquelle ils·elles vivent d’évoluer avec eux·elles.
L’égalité entre tous les enfants quelque soit leurs origines, la couleur de leur peau, leur culture ou leur sexe est l’un des principe fondamental de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
L’accès à l’éducation pour tous les enfants, fait partit de ces droits qu’il est de plus en plus difficile de mettre en œuvre pendant la crise sanitaire du coronavirus. En effet, l’école à la maison n’est pas la chose la plus évidente à mettre en place pour les parents, et les effets de ces différentes périodes où les enfants n’ont plus eu accès à l’éducation par l’école en direct ne sont pas encore mesurables.
Ici, nous parlons à nouveau d’égalité, mais surtout, nous parlons du respect des différences.
L’accueil des enfants handicapés ne doit pas dépendre de là où ceux-ci habitent. De même pour les financements des places d’accueils ou pour les aides financières pour les familles.
Cet article parle de protection contre la violence, et de libre expression et de partage des idées.
Chaque enfant a le droit d’exprimer ses idées, ses envie et à le droit d’être informer sur le monde qui l’entoure.
Pour aller plus loin
Avec cette Affiche retrouvez en image les différents articles composant la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
Les quatre principes fondamentaux de la Convention relative aux droits de l’enfant sont : la non-discrimination ; la priorité donnée à l’intérêt supérieur de l’enfant ; le droit de vivre, de survivre et de se développer ; le respect des opinions de l’enfant.
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